aujourd'hui

  Je dois normalement voir J. Pour parler, en espérant qu'il me donne toutes ses expliquations. Mais aussi, bien qu'il ne le sait pas, avoir une chance de se revoir ensuite, peut-être rattraper notre amitié perdue. Je n'y crois pas mais j'espère... Je sens que je vais à nouveau m'effondrer dans la désillusion, oui c'est forçé, il repartira tranquile, faisant comme si on ne s'étaient jamais revus... Je la vois déjà cette scène. Lui qui retourne à sa vie loin de moi, et moi attendant qu'il tourne à la prochaine petite rue pour fondre en larmes et me repprocher d'avoir espéré un rève.

  Cette nuit à été particulièrement désagréable, je n'ai presque fait que des cauchemars. Mon rève sur Pirates des Caraibes a vite rejoint "la réalité". Je me suis retrouvée avec J et son meilleur ami, puis la pétasse. Elle était très amie avec J, qui lui me détestait. Au début il faisait semblant, puis j'ai découvert la vérité, il écrivait sur un blog du mal de moi, disant ce qu'il ressentais réellement envers moi. La mélanie du cauchemare a eu tellement mal que la douleur a réveillé celle de la vie. Un douleur grandissante dans le coeur, je ne sais pas jusqu'où elle serait allée si je ne m'étais pas réveillée. J'ai essayé d'arranger le rève, il me disait qu'il regrettais,qu'il l'avait écrit à chaud... Puis je me suis rendormie et le cauchemar à repris son cours. Il faisait à nouveau semblant de m'apprécier, mais il faisait plus transparaitre la vérité, sa haine se voyait de plus en plus souvent, il était de plus en plus ami avec la pétasse, presque toujours ensemble. Je ne sais pas à quel endroit je me suis réveillée, mais j'avais poursuivis le rève en étant éveillée sans l'arranger cette fois. Ensuite il m'a avoué par sms que oui, s'il la pétasse cassait avec son mec, il tenterait sa chance, oui il l'appréciait, mais moi toujours pas. La fin est morbide. On est dans un bal, ils dansent un slow, il l'embrasse. Un coup de feu, une balle atteint la pétasse. C'est moi qui ais tenté de la tuer. J'ai un poignet en sang, je place l'ouverture du revolver à ma bouche, en direction du cerveaux, je tire. Je ne meurs pas tout de suite, je peux même tirer une deuxième fois et ne meurt pas tout à fait encore. Je souffre énormément avant de mourrir enfin.

  Des cauchemars qui illustrent mes peurs, je pensais que c'était le sang ma plus grande peur, maintenant je n'en suis plus certaine.