rèves cauchemardesques
La passion. Autant elle peut être destructrice, autant elle peut donner des aîles, faire planer. J'ai fini Harry Potter depuis hier matin, mais mon imagination est toujours baigné dans ce monde magique. Et surtout lié à un certain personnage. Je nage dans mes rèves, fait une pause et me détends.
Mais problème: savoir que cela n'est que des rèves, que la base de ceux-ci ne provient que de l'imagination d'une personne, désespère. J'ai envie de parler au personnage que je préfère, parce que je l'ai toujours aimé, qu'il y a un point commun entre nous et que j'avais senti sa douleur. Mais je ne peux pas, puisqu'il n'existe pas. Frustration. J'ai failli écrire à J, mais il ne lit pas Harry Potter, et puis ce n'était pas à lui que je voulais écrire, il n'a pas eu de message.
La réalité réaparait. Elle n'était pas agréable, mais je me rend compte comme il se passe rien, comme l'émerveillement est absent. Vite se replonger dans les rèves pour ne pas se faire submerger, mais même si la forme est brouillée par les rèves, la fond reste présent, menaçant, prêt à engloutir. Et au mieux dans quelques jours il faudra à nouveau se débattre.
Passion, tu es bien illusoire, emmène moi, protège-moi de tes ailes jusqu'à qu'elle se révèlent griffes acérées, prêtes à me lacérer!